ANA SKAIA TAILLEUR CREATEUR

Il peut arriver que l'on n'ouvre pas sa boutique pour x raison exceptionnelle (en l'occurence, madame était "à un salon, à Paris"). Mais quand on est relais-colis, on s'organise. Oui, c'est possible, même en cas de force majeure. C'est ce qui différencie le professionnel de la dilettante.

Car il existe des solutions comme :
- laisser un numéro de téléphone d'urgence
- mettre un mot sur la porte de son magasin
- donner à ses voisins commerçants la charge pour une journée de ses receptions de commande (surtout lorsqu'ils se le sont aimablement proposés, comprenant la gêne pour les clients en carafe)
- faire un renvoi d'appel et décrocher son téléphone
- ne pas prendre de responsabilités que l'on est pas en mesure d'assumer

Donc pas merci pour un colis important que je devais récupérer la semaine dernière et dont je n'ai eu aucune nouvelle. Cela me permet de prévoir de ne pas venir non plus pour des retouches qui ne seront pas livrées à temps.

N'ayant pas reçu cet article, (une cup qui me soulage de règles extrêmement abondantes et douloureuses arrivée trop tard, censée également m'épargner des dépenses hygiéniques inconfortables), c'est mon compagnon qui s'est déplacé pour être reçu de façon irrespectueuse (comme je m'y attendais).

Bien qu'appartenant aussi à une jeune génération, ces attitudes inciviles et la prise de haut ne nous inspirent aucune confiance, admiration ou respect, bien au contraire.

Une commerçante que nous éviterons soigneusement de recommander et qui, nous en sommes convaincus, aura tôt fait d'être récompensée sur-mesure pour ses faibles qualités humaines et professionnelles.